Chronique de Concert
Eric Burdon & the Animals
Un petit coup de métro et je passe du calme de Washington square aux néons de Time Square, dont une partie a été rendue piétonne depuis quelques années. A cause de toutes ses ampoules qui clignotent et brilles il semble faire encore plus chaud ici qu'ailleurs. Au milieu de tout cela l'entrée du fameux BB King Blues Club & Grill qui se trouve en sous sol. Lorsque j'arrive à l'interieur (pile à l'heure) je suis surpris de voir qu'il y a autant de monde. La dernière fois (en 2004) je n'avais pas eu ce souvenir ... d'un autre côté j'avais du arriver plus tôt puisque je m'étais calé à un table tout devant.
Cette fois c'est donc archi plein, je me glisse devant au bord de la scène un peu en retrait. Je ne peux pas faire mieux tellement les tables sont serrées les unes contre les autres. Heureusement que les très nombreux serveurs/ses qui circulent sans arrêt entre celles si ne sont ni gros(ses) ni grand(e)s. Le fait de ne pas être à une table me fera échapper à l'obligation de consommer pour plus de 10 dollars. L'annonce qu'il est interdit de filmer ou prendre des photos me fait vite retourner à l'entrée récupérer un truc à me coller sur le t-shirt (c'est qu'ils ne rigolent pas trop avec les interdictions par ici - en fait ils seront pas trop regardant).
Les musiciens arrivent sur scène ... ce ne sont pas les même que la dernière fois, j'ai d'abord pensé que certains étaient tous nouveau (si j'en juge par le fait que Eric ne se souvenait plus du nom du batteur au moment de le présenter) mais après un peu de . Un peu de recherche il s'avère que cela fait au moins 2 ans que ses Animals sont Terry Wilson à la basse, Billy Watts à la guitare, Red Young au clavier et Brannen Temple à la batterie.
Une fois de plus, venu sans stylo (et n'ayant pas réussi à choper de set list à la fin), je suis incapable de me souvenir de ce qu'il a joué avec précision et encore moins dans quel ordre. Il y aura quand même parmi la bonne douzaine de morceaux joués ce soir When I was Young (pour commencer), Don't Bring Me, Don't Let Me Be Misunderstood, House of the Rising Sun, Boom Boom, San Fransiscan nights, We gotta get out fo this place, Spill the Wine... parfois dans des versions assez différentes (plus reggae par exemple ou en changeant les paroles) de celles connues.
Des chansons évidemment piochées dans toutes les époques Animals, War, ... La salle avec son côté cabaret / gens qui mangent, ne m'a pas gêné comme la fois précédente (surement parce que je m'y attendais). J'étais même au contraire touché de voir les visages (souvent plus tout jeunes) illuminés de la joie de voir de si près ce monstre sacré qui continue à se faire plaisir et à faire plaisir en chantant ces tous ces morceaux qui ont marqué des époques.
Par rapport à la dernière fois, les cheveux de celui ci (de Eric Burdon pas du batteur) sont devenus complètement blancs. On pourrait le croire sorti de Blade Runner ou Dune. Il parle pas mal entre les morceaux. Des petites allusion à Jim Morrison ou Janis Joplin, des explications sur le morceau San Fransican Nights ou sur son attrait pour le Mexique ...
Les musiciens sont bien présents sans jamais volé la vedette à Mr Burton. Le clavier, un viel ami à lui sera particulièrement en forme, lui donnant la replique sur quelques morceaux et allant jusqu'à se mettre en danger en jouant avec une de ses jambes sur le très haut clavier. Vers la fin (pour le rappel) ils quitteront la scène laissant le batteur seul qui nous fera un solo, rejoint par le bassiste qui fera la sien et ainsi de suite avec le clavier puis le guitariste (sans que cela ne soit trop long - ni terriblement impressionnant d'un point de vue technique) jusqu'au retour de Eric Burton en lunettes noires.
L'ensemble durera quand même pratiquement deux heures. Deux heures passés à écouter ce blues qui se bonifie avec l'age (surtout avec un voix pareille) et qui se soir m'évoquait (encore) les Doors, Bill Deraime, et d'autres. Et surtout pour moi le frisson d'entendre des chansons par leur interprète original, ce frisson que j'ai ressenti à chaque fois que j'ai eu la chance d'enfin voir sur scène des artistes dont j'ai longtemps entendu les morceaux (que ce soit de façon volontaires ou involontaire d'ailleurs) toujours en forme : Patti Smith, Iggy Pop, les Pixies, les Rita Mitsouko, ... et même Johnny ou Chantal Goya d'une certaine façon.
ps : si vous avez l'occasion de voir Eric Burdon foncez, par contre méfiance ne vous faites pas bauser par ceux qui osent tourner sous le nom de the Animals (tout court), c'est certes le même répertoire mais sans le chanteur !
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Critique écrite le 09 juin 2011 par Pirlouiiiit
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LE TRABENDO, Paris, le 06/04/2006
Burdon est toujours à la hauteur en concert, sa simplicité s'ajoute au talent. Mais franchement cette version avec le début flamenco de "don't let me be missunderstood", c'est génial ! Ses musiciens sont bons et j'ai un faible pour le soliste et la bassiste.
Vraiment sympa ! Merci MR BURDON ! La suite
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Hé vi, je parle bien des Animals anglais, de l'époque des Yardbirds et des Stones, formés en 63 pour etre précis! Ceux là même qui ont composé "The House of the rising sun", plus connu en France sous le titre "Le pénitencier", repris pr Johnny.
Bon, il ne reste plus que le batteur d'origine, mais c'etait déjà une sacrée surprise de savoir... La suite